Emission radio. Live les Dimanches de 20h à 22h sur le 95 fm (RQC- radio locale Mouscron-Kortrijk- Lille Métropole).

En écoute ici en streaming.

Pataugeage dans toutes les mares ! (Rock, Electro, Jazz, Hip-Hop, leurs dérivés connus, inconnus ou oubliés)

Tous les Canards vont à la Mare est une réalisation produite par Animation Média Picardie.

co : touslescanards@gmail.com

dimanche 27 novembre 2011

Album de la semaine : Amerigo Gazaway - Fela Soul


Amerigo Gazaway - Fela Soul


« Fela Soul », comme son nom l’indique, réunit deux légendes de la scène internationale. En effet, sur ce 8 titres gratuit, le producteur Amerigo Gazaway a compilé une sélection de samples du grand Fela Kuti auxquels il a greffé des acapellas du trio De La Soul. En ressortent 33 riches minutes de musique distribuées sur le label Gummy Soul.
« J’espère que ce projet aidera à relier le hip hop et l’afrobeat, et servira de présentation aux fans de musique qui ne connaîtraient pas les univers de Fela Kuti ou De La Soul. » Amerigo Gazaway.

Label :
Gummy Soul
Tracklist :
1.Stakes is High

2.Trouble In The Water

3.Ooh (feat. Redman)

4.Rock Co.Kane Flow (feat. MF DOOM)

5.Itsoweezee

6.Interlude

7.Much More (feat Yummy)

8.Breakadawn

9.Feel Good Inc. (Gorillaz feat. De La Soul)



Pour télécharger l'album gratuitement, cliquez ici


dimanche 20 novembre 2011

Album de la semaine : S.C.U.M - Again Into Eyes

S.C.U.M - Again Into Eyes


Interview de S.C.U.M

Comment vous êtes-vous tous rencontrés ?
Samuel : En résumé, Tom et Bradley allaient dans la même école et leurs amis communs se sont rendus compte que Tom avait une guitare et Bradley un synthétiseur... mais qu’aucun des deux n’en jouaient. Ils les avaient, c’est tout. Comme quand tu es jeune et que tu reçois un instrument. Ils se sont rencontrés quelques fois puis ont écrit des trucs très bizarres, très étranges, et ils les ont enregistrés. Ils ont rencontré un batteur dans leur école et un bassiste aussi. Je les ai vus à leur troisième concert qui était une sorte de gallery show. J’ai vraiment beaucoup aimé et j’ai voulu faire partie de ça.

Pourquoi le line-up du groupe a-t-il changé à deux reprises ?

Thomas : C'est simplement qu’on grandit tous. Certains voulaient se concentrer sur leurs études. Ce n’est pas très logique, en plus, parce que le groupe ne nous prenait pas tant de temps que ça.

Quel est votre fonctionnement ? Qui compose et écrit les paroles ?

Thomas : J'écris toutes les paroles.
Samuel : Et on participe tous à la composition. Au même endroit et en une seule fois.


Pourquoi le nom du groupe fait-il référence au Scum manifesto ?
Samuel : Tu l’as lu ? Tu en as entendu parler ? Tu devrais le lire, c’est génial. Ça signifie « Society For Cutting Up Men » (ndlr : Association pour tailler les hommes en pièces). Il a été écrit par Valerie Solanas, vers le milieu ou la fin des années 60s.
Thomas : En 1968.
Samuel: C’est un nom saisissant. Et ça tourne autour d’une période à New York dont on s’est sentis vraiment proches en grandissant et en s’intéressant à la musique.

On vous qualifie souvent de post-punk ou art-rock. Comment décririez-vous votre musique ?

Thomas : On dit toujours... On n’a pas vraiment... On aime beaucoup... Je pense qu’on a un son assez varié et on essaie de faire quelque chose de cinématographique et d’assez éthéré. On aime ce qui touche au psychédélisme, mais pas forcément dans le style années 60s.
Samuel : Le psychédélisme de toutes sortes, de Sun Ra à Lee Hazlewood.
Thomas : Je dirais que c’est de la musique qui traite du subconscient.
Samuel : Je trouve ça dur à résumer. Il y a plein de choses qui rentrent dans l’espèce de melting-pot qu’on a créé.

Quels sont les groupes que vous admirez le plus ?

Samuel : On a tous des goûts différents mais on est assez unis par le même genre de choses. En ce moment, pour nous, c’est Neil Young, Lee Hazlewood, Sun Ra ou Moondog. Des musiciens qui n’ont jamais eu de place.


On vous compare souvent aux Horrors, vous n’en avez pas marre ?
Samuel : Non. Je veux dire, c’est peut-être un peu facile, mais ils font un truc fantastique et on fait un truc fantastique...
Thomas : On a débuté le groupe avec des éléments comme les synthés, la reverb et le bruit de la guitare. C’est comme ça qu’on a commencé. Tout cela a évolué à partir de ça. Ces trucs initiaux, ces éléments qu’on avait, sont collés à nous et c’est infiltré dans d’autres musiques aussi. Et évidemment, y a le lien familial...
Samuel : Avec Huw qui le frère de Rhys. Et évidemment on passe tout notre temps à Londres où on habite. Si on venait du Brésil, je ne sais pas si on ferait cette comparaison. Si on venait du Brésil ou du Pérou ça serait carrément différent.
Thomas : Si tu venais du Brésil, tu ne ressemblerais sûrement pas à ça (rires) !
Samuel : Ils font leur truc et on fait le notre. Si on n’était pas de Londres et qu’il n’y avait pas toutes ces choses, alors les gens ne trouveraient pas ça si simple de dire cela.

Vous n’êtes pas très célèbres ici en France ou même ailleurs, sentez-vous que c’est en train de changer ?

Samuel : Pour être honnête, on ne sait pas vraiment. Je n’en n'ai même aucune idée.

Et en Angleterre ?

Thomas : Je pense que c’est la même chose depuis qu’on a commencé, mais ce n'est pas très important.

N'est-ce pas lié au fait que vous n’avez rien sorti depuis longtemps ?

Thomas : Oui, c’est sûr. Je ne suis pas du tout au courant de ce qui m’entoure. Je pense que c’est pareil pour nous tous...
Samuel : Je pense que c’est un peu notre manière de faire de la musique. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent tant qu’on peut donner des concerts comme on le souhaite.


Pouvez-vous nous parler du projet Signals ? Pensez-vous le poursuivre ou y mettre fin ?
Thomas : Je pense qu’on le fera vraiment de la même manière qu’avant. On avait tout ce temps libre et on s’ennuyait alors que maintenant on aura sûrement moins de temps. Parce qu’au départ, l’idée c’était de vraiment tirer profit de notre environnement et du temps qu’on passait dans chaque pays.
Samuel : C’était pendant des petites tournées, comme pour Warsaw. C’était notre première véritable tournée, on a passé à peu près quatre jours là-bas. On a donné des concerts bizarres à Cracovie et Varsovie. On a trouvé cet énorme studio radio et on y est allé. On se disait « putain, il faut vraiment qu’on écrive une chanson. On n’a qu’à essayer d’écrire quelque chose, on a une journée pour le faire » Et on a observé le lieu où on était. Il faisait très gris mais c’était un lieu tellement étrange et enchanteur. Quand on est allés au studio, on a trouvé des instruments et des trucs bizarres, comme des tableaux, des xylophones, une batterie cassée... On a en quelque sorte mis tout ça dans la musique, toutes ces choses nous ont influencés. Le truc, c’était qu’on était tellement inspirés par le lieu où on était qu’on devait écrire ces chansons. Notre raisonnement était identique pour Berlin ou pourAthens.
Thomas : Paris est la seule à avoir fini sur l’album. Il y a eu un léger désaccord à ce sujet mais ensuite on a trouvé que la force de cette chanson complèterait l’album. On en était à la fin et on s’est dit « Qu’est-ce qu’il lui manque ? »...
Samuel : Elle s'insérait vraiment très bien dans la deuxième moitié de l’album. Les autres trucs qui devaient aller sur le disque n’auraient pas suffi à le compléter. C’est vraiment ce qui a permis d’achever l’album.

En dehors de ces quelques chansons, vous n’avez donc quasiment rien sorti depuis près de trois ans...

Thomas : Oui, rien depuis des années. Ça fait longtemps. L’une des raisons est que l’on voulait écrire quelque chose dont on serait heureux pour le restant de nos jours. Quelque chose qui accomplirait vraiment la vision avec laquelle on avait commencé. Et on a eu de la chance, vraiment, de pouvoir être toujours là aujourd’hui. Je me souviens d’avoir dit un jour : je ne peux même pas imaginer un groupe qui aurait sorti une chanson punk en 1977 et qui aurait attendu jusqu’à 1980 pour faire un album. 
Samuel : C’est vrai...
Thomas : D’une certaine manière, quelqu’un nous a donnés une éternité pour faire la musique qu’on a envie de faire.


Vos chansons étaient plutôt sombres jusqu’à présent, doit-on s'attendre à quelque chose d’un peu différent sur l’album ?
Thomas : Oui, complètement différent. Les dernières choses qu’on a rendues publiques, c’était la démo de Amber Hands et Paris. Je pense que c’est le meilleur aperçu de ce que sera l’album. De toute évidence ça traite de sujets sombres mais ce n’est pas comme avant. Ce n’est pas glauque.
Samuel : Ce n’est pas à propos de la mort ou des tas de choses qu’on pourrait associer aux thèmes dark, c’est beaucoup plus profond.
Thomas : Mais ça parle quand même de la mort mais dans le sens positif (rires) !
Samuel : Ce sont des sujets dark avec un sens plus profond. Pas dans le genre « on déteste notre vie ». 
Thomas : Ce n’est pas minable et pleurant sur son sort. C’est bien plus un album sur l’optimisme et sur, en quelque sorte, des choses liées à la beauté.
Samuel : C’est une sorte de musique organique. Il s’agissait un peu de détruire le son, de croiser ces instruments qui ont été utilisés pendant des milliers d’années et de faire n’importe quoi avec. Un de nos amis est venu et a joué de la contrebasse. La manière dont il l'utilisait était absolument phénoménale, d’après moi en tout cas. C’était carrément fascinant pour nous tous de faire cet album, ce qu’on pouvait faire avec le son. On n’avait jamais eu le temps ou l’énergie. 
Thomas : On ne nous avait jamais offert le temps ou l’espace. Là, on était dans ce moulin reconverti dans la campagne anglaise. Je me suis détaché de tout ce qui était personnel et on s’est tous concentrés sur le fait de passer notre temps là-bas et de construire ce son.
Samuel : De même que Signals correspondait à un morceau pour chaque ville, l’album a beaucoup été influencé par le lieu où on était.
Thomas : Il y avait énormément d’éléments là-bas, dans la maison et dans la champagne, qui ont complètement infiltré l’album.
Samuel : C’était un bel endroit très bizarre. Il y avait beaucoup de païens dans la région. Quand on est arrivés pour la première fois on marchait en ville et tout le monde était peint en noir...

Où était-ce ?

Thomas : C’était dans le Hampshire, près de Farnham. C’était la campagne anglaise tout ce qu’il y a de plus normal mais il y avait un champ qui paraissait complètement enchanté. Quand on y est allés, il y avait de l’herbe partout. Au fur et à mesure qu’on enregistrait l’album, l’herbe a poussé, et le dernier jour il venait d’y avoir une récolte. C’est une espèce d’étrange coïncidence. 
Samuel : C’était génial de passer du temps avec le genre de personnes avec qui on grandit, localement, dans un lieu où on ne reçoit aucune influence extérieure. Quand on écrit à Londres, on est influencé de tous les côtés, on fait participer ses amis. Pour nous c’était juste « on est là, on est ensemble, on va faire ce qu’on a à faire et on va carrément profiter de ce lieu ». Et on l’a fait. Si vous écoutez l’album n’importe où dans le monde, ça vous ramène tout droit à Farnham. C’est là que l’album a sa place.
Thomas : Plus on passait de temps à enregistrer l’album, plus on savait qu’on créait quelque chose de spécial.

Appréciez-vous la littérature gothique ?

Samuel : Je crois qu’on s’identifie plus aux films et à la musique, pour être honnête...
Thomas : Je m’intéresse vraiment aux paroliers que tout le monde connaît, les songwriters qui sont de grands écrivains comme Léonard Cohen. On s’appuie surtout sur le cinéma pour notre imagerie par exemple. Et sans vouloir être prétentieux, cette imagerie est surtout liée à Orson Wells et aux tableaux avec lesquels on a grandis. 
Samuel : Puisque tu pales de littérature gothique, une de nos influences majeures est un film qui s’appelle Valerie and Her Week of Wonders. Je ne sais pas si c’est l’influence de Tom en particulier mais c’est lui qui me l’a montré. 
Thomas: C’est tiré d’un livre. Ça vient de République tchèque et ça date en fait de 1968. C’est l’histoire d’une petite fille qui d’avoir treize ans.
Samuel : C'est surtout centré sur le thème des vampires.
Thomas : Oui, il est beaucoup question d’inceste...
Samuel : C’est très bien filmé. Et nous, en tant que groupe de musique, je pense qu’on est plus influencés par ce qu’on voit et ce qu’on entend. Les concerts et les clips vidéo sont toujours influencés par les films et la façon dont la musique fonctionne avec le film.

Vous avez joué dans des églises, pourquoi cela ?

Thomas : La Saint Leonard’s Church est très belle. Avant j’habitais en face du vicaire et je voyais sa femme, sa vie et son chat (rires). C’est dans cette église qu’a eu lieu le dernier crime de Jack l’éventreur. La fille était catholique et cette église est protestante alors il y a eu une espèce d’énorme procession là-bas. Tous les bas fonds de ce Londres victorien et les prostituées y sont allés. Ils sont partis de là et l’ont portée jusqu’à l’église catholique la plus proche qui était deux miles plus loin. J’ai découvert ça après y avoir joué. 
Samuel : Ça fait aussi partie du travail de cet architecte, Christopher Wren : la disposition de certaines églises de Londres pour former un pentagramme. Il y a une série d’églises dans l’East End à Londres qui forment un pentagramme. Pour en revenir à la musique, la reverb naturelle qu’on a dans ce lieu est fantastique. C’était aussi une sorte de showcase pour les gens à Londres. C’était spécial pour nous. Comme cet endroit, la Flèche d'Or, c’est un lieu spécial. Ce sont des lieux qui ont une histoire. Et ce n’est pas forcément du genre « les Pistols ont joué ici, ce groupe a joué ici »...
Thomas : C’est comme ce qu’on disait pour le projet Signals et l’album. On est toujours très productifs grâce au cadre qu’on arrive à se créer nous-mêmes. On s’éloigne des gens qui te vendent de l’alcool et font tout pour faciliter ta vie nocturne. On éjecte ça en quelque sorte pour pouvoir obtenir tel type d’environnement et tel type d’expérience. Et ça embellit tout ce qu’on fait. Ce n’est pas seulement une expérience pour le groupe, ça doit l'être aussi pour tous ceux qui sont là. Les cadres dans lesquels on place les gens, ça les rend différents. Si c’est un cadre décontracté, les gens se sentiront libres de... décrocher. Ils auront toutes ces idées préconçues sur ce qui est en train de se passer et pourront relever toutes les petites erreurs que les musiciens font sur scène. 
Samuel : Alors que quand tu es dans ce genre d’environnement, ça te rend spécial.

Vous êtes partis en tournée avec les Kills récemment, comment était-ce d'accompagner ce groupe en train de devenir assez connu ?

Samuel : On peut apprendre tant de choses d’eux. C’était une expérience fantastique de passer du temps à les regarder jouer.
Thomas : J’ai beaucoup aimé ça parce que nous, on est cinq dans le groupe. C’est comme ce soir où on joue avec Big Deal. J’aime bien jouer avec ces groupes très intimes, où ils ne sont que deux. Et c’est une relation très différente quand ce sont un homme et une femme seulement.
Samuel : Il y a cette atmosphère très ardente. Ça a vraiment influencé la façon dont on joue.
Thomas : Et puis, ils sont ensemble depuis dix ans...
Samuel : Ils se sont rencontrés d’une manière vraiment spéciale, pas vrai ? C’est peut-être n’importe quoi mais on m’a dit qu’ils s’étaient rencontrés parce que l’un avait besoin d’une boîte à rythmes et l’autre avait une boîte à rythmes... alors ils ont tout simplement commencé à jouer ensemble. D’après ce qu’on m’a dit. Jouer avec eux, être capable de jouer devant un public important et dans de nombreuses salles différentes, ça nous a beaucoup encouragés. Et ça t’en apprend beaucoup. Parce que les petits groupes pensent qu’ils n’ont leur place que dans de petites salles et ils vont chercher le son pour cela. Et puis quand ils passent à une grande salle la plupart se demandent « comment on va pouvoir transposer ça à une grande salle ? ». Et c’était très excitant pour nous de voir comment ça pouvait se faire.


Line up:
Thomas Cohen (vocals), 
Bradley Baker (machines, press), 
Samuel Kilcoyne (keyboards), 
Huw Webb (bass) 
Melissa Rigby (drums)

Label:
Mute

Tracklist:
Faith Unfolds
Days Untrue
Cast Into Season
Amber Hands
Summon The Sound
Sentinal Blood
Requiem
Paris
Water Guitare
White Chapel

dimanche 13 novembre 2011

Album de la semaine : The Soft Moon - Total Decay


The Soft Moon - Total Decay


Interview de Luis Vasquez

Il y a des éléments nouveaux sur l'EP que l'on avait pas entendus dans les précédentes chansons sur l'album "The Soft Moon", incluant quelques percussions tribales. Quelles autres choses nouvelles tu expérimente dans ton écriture?
Je me suis retrouvé à expérimenter plus de choses du côté de la production et aussi à me concentrer un peu plus sur le mixage. Musicalement, l'EP est un peu plus radical en termes d'expression et de polyvalence. Je voulais utiliser l'EP comme une chance de mettre sur la tables quelques-unes de mes idées les plus "au-delà" avec des titres comme "Repetition" et "Visions".
L'un ou l'autre des membres supplémentaires du groupe joue-t-il un rôle dans le processus d'écriture ou d'enregistrement pour cet EP?
L'EP s'est passé tellement vite qu'il n'y avait pas vraiment de chance pour Justin et Damon de faire partie du processus d'écriture. Nous avons pris une courte pause entre deux concerts durant laquelle j'ai pris le temps d'écrire rapidement les quatre chansons. J'ai l'intention de leur donner plus dans le processus d'enregistrement du deuxième LP qui arrive.
L'une des chansons de l'EP a-t-elle une histoire derrière elle qui mérite d'être partagée?
La piste éponyme «Total Decay», c'est sur le fait d'être hypocondriaque. J'étais presque sûr que j'allais mourir de quelque chose la nuit avant de l'écrire. Le morceau "Alive" a été écrit peu de temps après.
Quelles sont les tournées prévues pour The Soft Moon début de l'année? Pouvez-vous promettre quelque chose de sucré pour le réveillon du Nouvel An?
Le Nouvelle An est encore en l'air pour nous. Nous pouvons être assez spontanée à certains moments, de sorte que vous ne saurez jamais.
Avec le recul, quel est votre costume préféré pour Halloween quand vous étiez enfant?
Quand j'avais environ 12 ans, je voulais tellement être Freddy Krueger. Quand je suis rentré de l'école le jour d'Halloween, ma mère m'a surpris avec le pull rayé, la peinture sur le visage, un chapeau et des gants.J'ai tout mis sur moi et je me suis rendu dans ma cour pour effrayer mon chien. Puis j'ai enlevé mon costume, je l'ai laissé dans la cour et je suis rentré dans ma maison pendant quelques minutes. Quand je suis revenu, mon chien avait mis le costume en lambeaux ! J'ai donc fini par être simplement une victime brûlée pour Halloween.
Quel Halloween reste un moment mémorable, soit que vous avez effectué ou assisté?
Rien d'incroyablement inoubliable. Voir un groupe comme Gwar à Halloween serait assez mémorable non?


Line up :
Luis Vasquez
Justin Anastasi
Damon Way
Ron Robinson
Label :
Captured Tracks
Tracklist :
1. Repetition
2. Alive
3. Total Decay
4. Visions