Motorpsychold
Critique de l'album, par Watchman de Nightfall
Poison Point est un projet de darkwave /synthpunk créé en janvier 2015 par l’artiste et multi-instrumentiste lyonnais Timothée Gainet. Après une première démo 3 titres, 2016 voit l’arrivée d’un premier véritable album intitulé “Motorpsychold”, sorti sous la bannière du label indépendant Third Coming Records.
Hypnotique, futuriste voire robotique sont les mots qui nous viennent d’emblée à l’esprit lorsque l’on prend la peine de se pencher sur cette œuvre atypique : véritable bande-son d’une chevauchée nocturne et urbaine en plein décor post-apocalyptique.
Sur un beat généralement soutenu, parfois frénétique, les notes acérées et galopantes de basse se frayent un passage au milieu de nappes de synthétiseurs tantôt sombres et angoissantes, tantôt mélodiques et virevoltantes. Pas de doute, l’esprit coldwave minimaliste des Grands Anciens (Joy Division, The Cure) est bien présent. De même qu’une touche noise et indus à la Killing Joke/Sonic Youth, et aussi l’influence de formations expérimentales plus récentes comme The Soft Moon, Charles de Goal ou encore Komplikations. À la façon d’un gourou, la voix froide et appuyée de Tim déclame quant à elle ses paroles au-dessus de ce maelström musical diablement cohérent et maîtrisé. On a véritablement l’impression qu’un cyborg s’est emparé de la chaire du prêtre pour prêcher à des ouailles en pleine transe, pris dans la fièvre d’une rave-party spatiale et lunaire.
Produire un premier album de qualité n’est à l’heure actuelle plus tellement chose rare. En revanche, en composer un qui, en plus de la musique vous propose de vivre une véritable expérience à la fois sonore et sensorielle relève là carrément de la performance. Marchant directement dans les pas des vétérans français de Guerre Froide, Leitmotiv ou encore Kas Product, Poison Point pourrait bien s’imposer comme la relève du mouvement coldwave/darkwave dans l’Hexagone. À suivre.
Hypnotique, futuriste voire robotique sont les mots qui nous viennent d’emblée à l’esprit lorsque l’on prend la peine de se pencher sur cette œuvre atypique : véritable bande-son d’une chevauchée nocturne et urbaine en plein décor post-apocalyptique.
Sur un beat généralement soutenu, parfois frénétique, les notes acérées et galopantes de basse se frayent un passage au milieu de nappes de synthétiseurs tantôt sombres et angoissantes, tantôt mélodiques et virevoltantes. Pas de doute, l’esprit coldwave minimaliste des Grands Anciens (Joy Division, The Cure) est bien présent. De même qu’une touche noise et indus à la Killing Joke/Sonic Youth, et aussi l’influence de formations expérimentales plus récentes comme The Soft Moon, Charles de Goal ou encore Komplikations. À la façon d’un gourou, la voix froide et appuyée de Tim déclame quant à elle ses paroles au-dessus de ce maelström musical diablement cohérent et maîtrisé. On a véritablement l’impression qu’un cyborg s’est emparé de la chaire du prêtre pour prêcher à des ouailles en pleine transe, pris dans la fièvre d’une rave-party spatiale et lunaire.
Produire un premier album de qualité n’est à l’heure actuelle plus tellement chose rare. En revanche, en composer un qui, en plus de la musique vous propose de vivre une véritable expérience à la fois sonore et sensorielle relève là carrément de la performance. Marchant directement dans les pas des vétérans français de Guerre Froide, Leitmotiv ou encore Kas Product, Poison Point pourrait bien s’imposer comme la relève du mouvement coldwave/darkwave dans l’Hexagone. À suivre.
Line up :
Timothée Gainet
Label :
Third Coming Records
Tracklist :
Poison Point-Far Away
Poison Point-Osiris Temple
Poison Point-Horreur Boréale
Poison Point-Drakkar Noir
Poison Point-My Lips, Your Lips, Apocalypse
Poison Point-Silent Heart
Poison Point-Neue Automat
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