Il est parfois bon de revenir aux fondamentaux. Ne serait-ce que pour savoir de quoi on parle.
La soupe populaire grasse et sucrée de l’Internationale
Marketing Pop-Music a vampirisé le terme R’n’B depuis une bonne dizaine d’années. C’est même l’inénarrable Madone qui a
contaminé une bonne fois les tablettes avec son Music en 2000.
Le Rythm and Blues (R’n’B) né à la fin des années 30 sur les
bases du Jazz, du Gospel, et du Blues. Il faudra une dizaine d’années pour que
le journaliste Jerry Wexler introduise le terme auprès du grand public dans un
article élogieux dans le magazine Bilboard. Les années 50 seront des années d’or
pour le genre auprès des peuples occidentaux qui vont se relever en rythme de
la seconde guerre mondiale. Ça c’est pour l’histoire.
Johnny Otis né en 1921 à Vallejo en Californie. Ce
multi-instrumentiste touche à tout va très vite organiser les premiers
véritables shows avec choristes, grand orchestre et danseuses, James Brown ou
encore Ike et Tina Turner s’en inspireront très largement. Découvreur de
talents il va mettre sur le devant de la scène, les chanteuses Etta James et
Esther Phillips.
Good Lovin’Blues qui sort en 1990 poursuit la lignée de l’Otis
Show et on y voit son fils Shuggie assurer toutes les parties de guitare. Cet
album rassemble le meilleur d’un genre plus de quarante ans après sa création.
Aux belles envolées vocales, on perçoit toute une influence profonde du
meilleur du gospel et du blues. Entretemps, la Motown aura fait rayonné sa Soul
Music plus groovy et suave.
Johnny Otis, a lâché sa dernière riddim ce 17 janvier
dernier à l’âge honorable de 90 ans.
Tracklist : Ida Mae - Love is all you know - Ice water in your veins - Listen Women - You're last boogie - Time to say bye bye - Pop & son's boogie - Open house at my house/ Baby what you want me to do - In the driver's seat - Good good lovin' blues - Come on over, baby - Rock me Baby - Hey, Mr Bartender
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