J’ai toujours eu une sympathie pour ces irlandais. Therapy ?
représente, à mes yeux, le hard-worker band par excellence. Aucune prétention
de leur part, amoureux du travail bien fait, précis dans leurs réalisations
même si le rendu est parfois sommaire et/ou oubliable-dans-la-minute.
Therapy ? c’est plus de vingt ans de carrière, avec une triplette d’albums en entrée où tout est dit. Un groupe qui prend un plaisir à jouer ensemble, à voir les fans, à fouler les scènes – du stade au festival en passant par l’arrière-salle d’une librairie. Peu importe les époques, les tendances, crise du disque ou bandcamp, les irish-boys publieront à un rythme de sénateur plus ou moins le même album qui mêle la trilogie précitée pour le plaisir d’envoyer le bouzin !
Pour le coup, ils représentent un peu la version désintéressée de Foo Fighters !
Therapy ? c’est plus de vingt ans de carrière, avec une triplette d’albums en entrée où tout est dit. Un groupe qui prend un plaisir à jouer ensemble, à voir les fans, à fouler les scènes – du stade au festival en passant par l’arrière-salle d’une librairie. Peu importe les époques, les tendances, crise du disque ou bandcamp, les irish-boys publieront à un rythme de sénateur plus ou moins le même album qui mêle la trilogie précitée pour le plaisir d’envoyer le bouzin !
Pour le coup, ils représentent un peu la version désintéressée de Foo Fighters !
Revenons sur cette fameuse entrée en matière. En 1992,
Therapy ? sort dans l’indifférence générale son premier album Nurse, avec
le recul on se demande comment cet album enregistré avec une paire de moufles
au pieds a pu survivre aux affres du temps. C’est une autre histoire que je vous
narrerais dans un prochain épisode de ces archives. Sachez néanmoins que la
fixette sur l’indus malsain avait bonne presse en 1992. Troublegum leur apporte
en 1994, le succès mondial avec une tripotée de tubes-killers « Knives »,
« Nowhere », « Die Laughing », « Trigger Inside »,
« Femtex », ou encore « Stop it you’re killing me » entre
Judas Priest (grosse influence revendiquée d’Andy Cairns) et The Cure.
Infernal Love déboule en 1995, en pleine dépression
post-nirvanesque, les cadors de la première moitié des nineties se cherchent
alors que l’underground montre les dents et assène coup sur coup des plaques
telluriques Sloy, Drive Blind, les Thugs ou Portobello Bones en France, la
fusion furieuse d’Asian Dub Foundation pour faire la nique au Trip-hop au Royaume-Uni et la montée de l’ineffable
Néo-Metal – Ross Robinson style ! - (et sa déferlante). L’album est sensiblement
plus long que ses prédécesseurs, 4 titres sur les 11 avoisinent les 6 minutes. Il
se démarque par le propos volontairement sombre et romantique, le très émouvant
« Bowels of Love » en tête en étendard. L’album se présente comme un recueil
personnel pour Cairns qui lucide annonce : « I have a problem, this
infernal love » dans le titre d’ouverture « Epilepsy ». Les compositions sont solides et peut-être
moins catchy que celles de son prédécesseur. À nouveau, on retrouve des
arrangements très librement inspirés de la mouvance indus de l’époque (les
travaux de Reznor ou Cevin Key). L’album contient son lot de titres coup de
boules « Stories », « Loose », « Misery ».
C’est le dernier album pour le batteur Fyfe Ewing qui, las
du rythme effréné du combo, quitte le groupe au terme de la tournée de 1996. C’est
également le dernier album marquant du combo qui par la suite entre dans une
logique répètes-concerts-albums-tournée qui les mènent jusqu’à ce début 2012 où
sort le nouvel album A brief crack of light .
Tracklist
Epilepsy
(3:50) Stories (3:11) A Moment Of Clarity (6:01) Jude The Obscene (3:32) Bowels
Of Love (2:53) Misery (3:40) Bad Mother (5:45) Me Vs You (6:23) Loose (2:59) Diane
(4:59) 30 Seconds (5:24)
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