Allons faire un tour sur l’étagère Metal pour l’archive de cette semaine. On parle d’eux depuis quelques jours, depuis
qu’un titre inédit issu des sessions de
Vulgar display of Power (1992) a été mis en vidéo pour le plus grand bonheur
des fans.
Vulgar Display of Power fait un carton mondial dès sa sortie et 20 ans plus tard, il reste bien installé dans le top 5 des albums durs les plus influents de tous les temps. Pour les distraits, c’est la pochette où un clodo reçoit une droite en pleine face, effet garanti.
Vulgar Display of Power fait un carton mondial dès sa sortie et 20 ans plus tard, il reste bien installé dans le top 5 des albums durs les plus influents de tous les temps. Pour les distraits, c’est la pochette où un clodo reçoit une droite en pleine face, effet garanti.
Pour peu ou prou, Far Beyond Driven qui nous occupe aujourd’hui
bénéficie des mêmes atouts et de la même popularité. Sauf que l’on pousse le bouchon bien plus
loin…
À commencer par cette pochette on ne peut plus parlante.
Cette perceuse qui enfonce sa rouille dans le crâne du quidam (serait-ce une
radio du crâne du hobo baffé de Vulgar ?). L’idée originale bien plus
Grosnibard dans l’esprit voulait que cela soit un anus qui y est
représenté. Et de deux donner un effet
comique des plus mal venus. Cet artwork
en bleu clinique et rouille est juste l’un des plus réussi dans le monde du
headbanging.
Pour le contenu, l’album comporte 12 titres dont une reprise de Black Sabbath et joie ce
n’est pas une énième resucée de « Paranoïd ». C’est « Planet Caravan » qui
bénéficie d’une relecture respectueuse et engagée. Le résultat est somptueux
bien dans l’air de ce que pourra proposer Alice in Chains sur leur incontournable
Jar of Flies/Sap. Un must mais ne vous y trompez pas, Far Beyond Driven ne
verse pas dans le slow crapuleux. Au rayon trash in ya face, il marque le pas
et s’inscrit dans une veine jusqu’au boutiste. Tout gravite en mode plus. Les
riffs acérés et décisifs du défunt Dimebag, il parvient à monter les couches de
son mille-feuilles sonore pour rendre les titres explosifs et tranchants,
Anselmo a définitivement adopté son costume d’orateur-hurleur et il s’y sent
comme un poisson dans l’eau en multipliant les growls et en s’essayant avec
conviction au lyrisme qui l’éloigne de ses aboiements criards du début et quand
ça se pose il est profond et juste.
La section rythmique n’est pas en reste. Dans les années
1990, on loue le travail d’un Igor Cavalera ou d’un Dave Lombardo, pourtant Vinnie
Paul manie puissance et élasticité comme jamais sur cette plaque (pour les
batteurs en herbe… bonne chance pour suivre).
Rex Brown la basse, n’est pas le
plus inventif mais il tient lui aussi la
boutique avec une belle intensité.
Au final, on découvre 4 musiciens, bien dans leur temps, bien dans leurs pompes pour un album assez ultime. On devine qu’il y’aura forcément un avant et un après Driven.
Au final, on découvre 4 musiciens, bien dans leur temps, bien dans leurs pompes pour un album assez ultime. On devine qu’il y’aura forcément un avant et un après Driven.
Tracklist :
Strenght beyond Strenght, Becoming, 5 minutes alone, I’m Broken, Good friends and a bottle of
pills, hard lines Sunken cheeks, Slaughtered, 25 years, Shedding skin, Use my third arm, Throes of rejection, Planet
Caravan
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