2002. Le rock mondial se cherche et bien souvent clashe avec
L’Electro minimaliste sautillante, à la recherche d’une certaine inspiration.
Au choix, on durcit les guitares, toujours plus pour appuyer des mélodies grasses
ou on redécouvre les feux de camps et ce sont les balades scouts qui prennent
le dessus. La course à l’après-grunge
bat son plein dans le chef des rédacs de tous les papiers inspirés (sic) du
monde entier. 50 Cents est dans la place ( !), Soulfly aussi le temps d’un
3iè album fade, et Jared Leto nous fait tout un cinéma le temps d’un premier
album boursoufflé !
On leur avait dit, le temps est sombre.
On leur avait dit, le temps est sombre.
Une fois de plus, c’est à New-York que semble se dessiner la
réponse. Dans le quartier de East Village
pour être plus précis, une triplette gagnante voit le jour avec les sorties
respectives des Yeah Yeah Yeahs, The Strokes (vite dégonflé) et Interpol
donc. Le groupe démarre en 1998 et très
vite opte pour une présence scénique habillés (quelqu’un a dit Reservoir Dogs ?).
Sans doute, influencés par le bassiste
Carlos D, le grand bonhomme de la formation.
Carlos Dengler est un DJ prisé à New-York et un historien de formation qui se dirigeait d’ailleurs vers une carrière académique. Son jeu de basse simple est fortement inspiré du son anglais du début des 80’s et immanquablement, on pense à Joy Division et The Cure à l’écoute de ce premier opus. La voix caractéristique de Paul Banks ne fait que renforcer l’impression à propos de Joy Division. Le groupe se défendra (à cause perdue) de cette grande ombre tutélaire. Banks ne jurant que par Public Enemy ( !) à longueurs d’interviews.
Turn on the bright lights est un album solide, cohérent et
marquant pour une première sortie. L’esthétique toute lynchienne bien sûr,
ensuite ce son qui a fait frissonner l’échine de tous les trentenaires. Bien sûr la voix assurée, habitée de Banks,
les tricotis de Kessler et cette basse groovy
et froide.
Au final, cet album est un must du genre, acclamé par les rock-critics de tous horizons et un public enthousiaste qui va suivre.
10 ans plus tard, l’album est réédité, ce n’est pas le plus important. 10 ans plus tard, cet album est juste un classique du genre.
Au final, cet album est un must du genre, acclamé par les rock-critics de tous horizons et un public enthousiaste qui va suivre.
10 ans plus tard, l’album est réédité, ce n’est pas le plus important. 10 ans plus tard, cet album est juste un classique du genre.
"Roland"
Tracklist :
Untitled – Obstacle 1 – NYC – PDA – Say Hello to the Angels – Hands Away –
Obstacles 2 – Stella was a diver and she was always down – Roland – The New –
Leif Erickson.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire