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dimanche 10 juillet 2011

Album de la semaine : Fink - Perfect Darkness

Fink - Perfect Darkness


Interview de Fink

So. Your latest album 'Perfect Darkness' is out next month, but as well as releasing studio albums under the Fink name, you’ve also helped run a label, producing, and collaborating with Amy Winehouse, Professor Green and John Legend amongst others. You’ve done pretty much everything, so how do you manage your time?Fin: Well, I haven’t really done very much yet. There’s still so much that I want to do. In fact, I haven’t even begun to think what I’m going to do next week yet! It’s hectic. In fact, I learned an American expression when I was out here late last year: “If you love what you do, you never do a days work in your life”. It feels a bit like that. Everything I do with my time is actually all stuff that I really love doing. So it’s pretty easy to have a happy face and be optimistic because I love the music business. It’s been great to me and it rewards your ridiculous levels of enormously hard work, not with much cash, but with loads of good vibes . I’ve been involved in music since I was in college so when, as an artist, you start to run out of things to do that’s when you start to get bored and start to do the stupid things. My father used to say “If you want something done, ask a busy man” which means that the busier you are the more things you can handle. So when you’re moving at top speed it’s actually easier to get stuff done than it is when you just chill out. Being an artist is wicked because you’ve got writing, recording and playing live so your life is constantly moving between these three pieces of the puzzle. Writing’s really nice because you get to be at home, doing what you want, getting ideas along the way. Recording’s really awesome because you can be in your studio, living the dream. Live is great because you get a round of applause every five-and-a-half minutes. Then if I’m not writing for me, I’m writing for someone else. I’ve just finished this record now, so for now I’m a bit songed out, so I need to get out there, play it live and kick some ass.
Ton dernier album, "Perfect Darkness", est sorti le mois dernier, mais pendant que tu enregistrais un album studio sous le nom de Fink, tu as aussi aidé à ériger un label, produit, et collaboré avec Amy Winehouse, Professor Green et John Legend entre autres. Tu fais vraiment beaucoup de choses, comment tu gères ton temps?
Fin : En fait, je n'ai pas encore fait grand chose. Il y a tellement de choses que je veux encore faire. En fait, je n'ai même pas encore commencé à penser à ce que j'allais faire la semaine prochaine! C'est chargé! En fait, j'ai appris une expression américaine quand j'y étais l'année dernière: "Si tu aimes ce que tu fais, tu ne travailles jamais dans ta vie". Ca ressemble un peu à ça. Tout ce que je fais de mon temps, c'est vraiment tous les trucs que j'aime vraiment faire. Donc, c'est vraiment facile d'avoir un visage heureux et d'être optimiste parce que j'adore le business de la musique. C'est vraiment génial pour moi et ça récompense tes moments ridicules de dure labeur , pas avec beaucoup d'argent, mais avec des cargaisons de bonnes ondes. Je suis dans la musique depuis le collège donc quand, comme artiste, tu commences à épuiser toutes les choses à faire, tu commences à t'ennuyer et à faire des choses stupides. Mon père a l'habitude de dire: "Si tu veux faire quelque chose, sois un homme occupé", ce qui signifie qu'au plus tu es occupé, au plus tu peux faire de choses. Alors, quand tu es au sommet rapidement, c'est en fait plus facile de continuer à faire des choses que quand tu te relaxes. Etre un artiste, c'est pervers parce que tu dois écrire, enregistrer et jouer en live, donc ta vie bouge constamment entre ces trois pièces de puzzle. Ecrire, c'est vraiment sympa parce que tu peux être chez toi, faire ce que tu veux, avoir tout le temps pour tes idées. Enregistrer, c'est vraiment incroyable parce que tu peux être dans ton studio, vivre ton rêve. Le livre, c'est génial parce que tu reçois plein d'applaudissements toutes les cinq minutes trente. Et puis si je n'écris pas pour moi, j'écris pour quelqu'un d'autre. Je viens juste de finir ce disque, donc pour l'instant je n'écris plus, j'ai besoin de sortir de tout ça, de jouer en live et de botter quelques culs.

So, of all the artists that you’ve collaborated with in the last few years, who has been your favourite to work with?
Fin: Well, I mean, I do all the records with the same boys (his own band members Guy Whittaker on bass and Tim Thornton on drums), so those guys are just wicked to collaborate with. I know that’s a bit of a copout to talk about your own band when you’ve got famous people to talk about, but those boys are just so cool. It’s great to just meet people that you like making music with, and after four years and hundreds of gigs we feel like we’ve got a bit of a psychic connection. We could just communicate with little gestures now and we know what each other are all thinking, so my favourite collaborators, hands down, are Guy and Timmy. Don’t get me wrong though, they’re all brilliant, even the top ones. I’ve worked with urban producers who take vocalists and make them do eight takes over and over, vocalise it and then squeeze it into a song. I collaborate all the time, and it also means you share the burden. If you collaborate with someone you only have to do half the work! I’ve recently done a lot of collaboration with a musician friend of mine and that’s cool because you get to do something different, but at the end of the day when you’re doing your own stuff then it’s cool to stay true to who you are. It’s quite easy to lose yourself in a collaboration with someone big. That’s what I really liked about Professor Greens collaboration. Rappers aren’t used to writing “songs”. So when I work with Pro, I got to write a rap song, which is cool because he brought so many ideas to the table.
De tous les artistes avec lesquels tu as collaborés, avec lequel as-tu préféré travailler?
Fin : Je fais tous les enregistrements avec les mêmes gars (les membres du groupes, Guy Whittaker à la basse et Tim Thornton à la batterie), c'est juste génial de collaborer avec eux. Je sais que c'est un peu se défiler que de parler de son propre groupe quand tu peux parler de gens célèbres, mais ces gars sont juste trop cool. C'est génial de rencontrer des gens avec lesquels tu aimes faire de la musique, et après quatre ans et une centaine de concerts, nous avons l'impression d'avoir un lien psychique. Nous pourrions communiquer juste avec quelques gestes maintenant et nous savons ce que pense chacun, donc mes collaborateurs favoris, sans conteste, sont Guy et Timmy. Ne le prenez pas mal, ils sont tous brillants, même ceux du top. J'ai travaillé avec des producteurs en ville qui prennent des chanteurs et leur font faire huit prises encore et encore, les enregistre et puis les asphyxie dans une chanson. Je collabore tout le temps, et cela signifie aussi que tu partages le fardeau. Si tu collabores avec quelqu'un, tu dois seulement faire la moitié du travail! J'ai récemment beaucoup travaillé avec un de mes amis musiciens et c'est cool parce que tu fais quelque chose de différent, mais à la fin de journée, quand tu as fini ton travail, c'est cool de rester vrai. Il est vraiment facile de se perdre dans une collaboration avec quelqu'un de grand. C'est ce que j'ai vraiment aimé dans ma collaboration avec Professor Green. Les rappeurs n'ont pas l'habitude d'écrire des "chansons". Donc quand j'ai travaillé avec Pro, j'ai dû écrire une chanson de rap, ce qui est cool parce qu'il a mis
 tellement d'idées sur la table.

You’ve worked in the past as a minimal techno DJ, you’ve worked with a whole host of different people, you’ve conducted a 120-piece orchestra…
Fin:
 I didn’t actually conduct that. I played in it. We did a cover of Roy Ayers “Everybody Loves the Sunshine” acoustically at the Royal Albert Hall, and we had a Bollywood Orchestra and a Western Orchestra behind me giving it large. That was probably the biggest gig I’ve ever done. It wasn’t that much fun though because I was crapping myself. Plus I’m covering a Roy Ayers classic, plus it was a few years ago when I wasn’t quite so confident on stage. When there’s a whole orchestra involved you can’t just jam it and get creative if things go wrong. Plus with classical musicians, they’re playing what’s on their piece of paper in front of them. There are no screw ups. You can’t improvise at all. It was intense, but good though.
Tu as travaillé dans le passé comme DJ minimaliste, tu as travaillé avec une foule de personnes différentes, tu as dirigé un orchestre de 120 instruments...
Fin: Je ne l'ai en fait pas dirigé. J'y ai joué. Nous avons fait une reprise de Roy Ayers, "Everybody Loves the Sunshine", en acoustique au Royal Albert Hall, et nous avions un orchestre de Bollywood et un orchestre de l'ouest derrière moi. Ce fut probablement le plus grand concert que j'ai jamais fait. Ce n'était pas vraiment amusant parce que j'en ai chié. En plus, je reprenais un classique de Roy Ayers, et puis c'était il y a quelques années, quand je n'étais pas aussi confiant sur scène. Quand tu as tout un orchestre impliqué, tu ne peux pas improviser et être créatif si les choses tournent mal. Et avec des musiciens classiques, ils jouent ce qu'il y a sur leurs morceaux de papier devant eux. Il n'y a pas de ratages. Tu ne peux pas du tout improviser. C'était intense, mais bien quand même.

So what influences from your vast and varied career have you taken forward onto the new record?
Fin: 
Well, we all wanted to live the dream on this record and let someone else produce it. Thus we wanted it to be as light as possible and as real as possible, to represent a live show. We had a great time with it. We had a chance to connect and re-energise and went to L.A. It was the first time we’ve ever done a record that’s not in my house or in a mates living room! We had a really a really great producer, Billy Bush (who has worked with Nirvana and Garbage, among others during his long career in music production), who cut us a really sweet deal so that our little indie band could afford a full Hollywood press. He pulled loads of favours with his mates. We turned up with a couple of guitars, drums kit and a few basses and he turned up with racks and racks of guitars, amps and allsorts. It was wicked, he really pulled it out. It was an amazing experience where we just banged the whole record out in sixteen days, just to capture the urgency and the newness of the whole thing. Funnily enough, I was listening to the record today as we were doing some radio sessions here in France and Germany. I love it! I love it more than any other Fink record. It’s cool to like your own music, you know? You can be your biggest fan and your worst critic at the same time.
Quelles influences de ta vaste et variée carrière as-tu mis dans ce nouvel album?
Fin: Nous voulions tous vivre le rêve sur cet album et laisser quelqu'un d'autre le produire. Donc, nous voulions qu'il soit aussi léger que possible et aussi réel que possible, présenter un show en live. Nous avons passé du bon temps. Nous avons eu la chance de communiquer et de nous motiver et d'aller à LA. C'était la première fois que nous n'enregistrions pas dans ma maison ou dans un salon de copains! Nous avons eu  un très très bon producteur, Billy Bush (qui a travaillé avec Nirvana et Garbage entre autres, durant sa longue carrière dans la production) qui nous a fait une belle offre, c'est comme ça que notre petit groupe indé a pu disposer de la presse hollywoodienne. Il attirait des tonnes de faveurs avec ses connaissances. Nous sommes arrivés avec quelques guitares, une batterie et quelques basses et lui, il est arrivé avec des étuis et des étuis de guitares, des amplis et tout ça. C'était incroyable, il avait vraiment ameuter les troupes. Ce fut une expérience incroyable puisque nous avons bouclé l'enregistrement en six jours, juste pour capturer l'urgance et la nouveauté de la chose. Assez curieusement, j'écoutais le disque aujourd'hui pendant que nus faisions le tour de radios en France et en Allemagne. Je l'adore! Je l'aime plus que les autres disques de Fink. C'est cool d'aimer sa propre musique, tu sais? Tu peux devenir ton plus grand fan et ton pire critique en même temps.

Other than being the name of the first track, why have you called the album 'Perfect Darkness'?
Fin:
 Well, a lot of bands spend too long thinking about it, and as you can probably tell, we don’t have much time to think about stuff. You could quite literally spend weeks arguing about what you’re going to call the album and what you’re going to call the tracks. It’ll go on forever. So what we tend to do is just pick the track name that sounds the coolest. On the last album it was “Sort of Revolutions” and thus on this one “Perfect Darkness”. I guess we all know it would be the first track. It sounds really “first-tracky” to us. It’s sort of connected to “Sort of Revolution” too as the soundscape at the beginning is quite similar, so it’s a nice little nod backwards and a preparation for what’s about to happen. When we came to name all the tracks, we asked ourselves, well, “How are we going to sum up this 45 minutes of music into easily pronounceable words?” So we just ended up with Perfect Darkness. Once we’d written it down we thought that we couldn’t really call it anything else now. It just nicely rolls off the tongue. It’s pretty moody, pretty dark, and fits in well with our music. We’re not miserable or depressed or anything like that, we just chose it because it sounded good.
A part être le premier morceau de l'album, pourquoi as-tu appelé l'album "Perfect Darkness"?
Fin: Beaucoup de groupes passent de longs moments à y penser, et comme tu le sais probablement, nous n'avons pas beaucoup de temps pour y penser. Tu pourrais littéralement passer des semaines à discuter sur le nom de l'album et sur le nom des morceaux. Ca n'en finira jamais. Donc, ce que nous avons essayé de faire, c'est de choisir le nom du morceau qui sonnait le mieux. Sur le dernier album, c'était "Sort of Revolutions" et sur celui-ci, c'est "Perfect Darkness". Je pense que nous savions tous que ce serait la première chanson. Elle sonne vraiment "premier morceau" pour nous. C'est une sorte de connexion avec "Sort of Revolutions" aussi puisque l'ambiance sonore au début est presque similaire, c'est un petit clin d'oeil sympa en arrière et une préparation à ce qui se passe par la suite. Quand nous arrivons à la nomination des chansons, nous nous sommes demandé, "Comment allons-nous résumer ces 45 minutes de musique en mots facilement prononçables?" Alors nous nous sommes arrêtés sur Perfect Darkness. Une fois que nous l'avions couché sur papier,  nous avons pensé que nous ne pouvions vraiment pas l'appeler autrement. C'est juste sorti comme ça de notre bouche. C'est très morose, très noir, et cela correspond très bien à notre musique. Nous ne sommes pas malheureux ni dépressifs, nous l'avons juste choisi parce que cela sonnait bien.



Lin Up :
Finian Greenall : chant et guitare
Guy Whittaker : basse
Tim Thornton : batterie

Label :
Ninja Tune

Tracklist :
  1. Perfect Darkness
  2. Fear Is Like Fire
  3. Yesterday Was Hard On All Of Us
  4. Honesty
  5. Wheels
  6. Warm Shadow
  7. Save It For Somebody Else
  8. Who Says
  9. Foot In the Door
  10. Berlin Sunrise

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