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dimanche 11 novembre 2012

Archive de la Semaine ; My Life With The Thrill Kill Kult - Confessions of a Knife (1990)


Le Rock de divertissement américain a de tous temps proposé une série de groupes et de personnages hauts en couleurs. D’Eddie Cochran avec ses futals en cuir à Marilyn Manson en passant par Lux Interior. Le goût des couleurs et de l’esthétique a souvent accompagné la musique majoritairement… dansante.
De ce côté-ci de l’Atlantique, nous sommes un peu passés à côté des plus flamboyants de tous.  C’est parti pour une chronique – boule à facettes- !

Avec My Life With The Thrill Kill Kult, on atteint, en effet, un paroxysme dans les sons et les couleurs droguées.  Le groupe fête cette année ses 25 ans d’existence. On se dit que le corps humain et le cerveau sont des machines agréables conçues pour survivre à toutes les douleurs. Car pour sortir une musique si festive en empruntant tous les plans les plus sombres, il faut faire preuve d’une sévère rigueur et bénéficier d’une constitution hors normes. Ne vous méprenez pas derrière l’image et les ont dits, il y’a une masse de travail dévolu à l’Art.


Confessions of a Knife qui voit le jour au milieu de l’année 1990, sur le label Wax Trax. Il deviendra avec le temps l’une des plus grandes ventes de la boîte.  « A Daisy Chain for Satan » en ouverture marque les esprits et déclenche l’ire de Tipper Gore, sénatrice américaine (encore marié à Al gore). Le titre  - une guirlande de marguerites pour Satan- a tout pour lui, de l’allusion sexuelle au Mal incarné.  Le pauvre Tipper ne sera pas en reste avec les autres titres de l’album… avec The Kult tout court ! Sexe, drogues, perversions, mais aussi plaisirs à tous les étages ont donnés matière à bien des ulcères pour les défenseurs de la – bonne éducation judéo-chrétienne-.


"Kooler Than Jesus"

MLWTTKK présente des accointances avec Ministry est pour cause, non seulement, ils sont potes, mais la manière de gérer le groupe ressemble de près à l’empreinte totémique  posée par Al Jourgensen (et pendant quelques années Paul Barker).  Frankie Nardiello  aka Groovy Man – chant- et Marston Daley aka Buzz Mc Coy – Claviers, samples, guitares, programmation – forment le duo inoxydable. D’emblée, aux guitares acérées et aux samples douteux, on retrouve un groove malin sur l’ensemble des titres. Une vraie invitation au déhanchement et Confessions of a Knife – deuxième album- ne passe pas à côté de ce postulat dansant.  Chez nous MLWTTKK est surtout connu pour sa participation à des b.o comme pour le film The Crow (1994) pour le titre  « After the Flesh » probablement l’un des moins représentatifs du groupe.  S’il fallait chercher une familiarité, on se pencherait sur l’œuvre des Revolting Cocks au point de se demander qui à influencer qui ?
Confessions of a Knife est probablement la porte d’entrée idéale dans l’univers des chicagoans .



Tracklist : A Daisy 4 Satan (acid and flowers mix) – The days of Swine and Roses – Hand in Hand –Waiting for Mommie – Confessions of a knife (Part I) – Ride the mindway – Rivers of blood, years and darkness -  Kooler than Jesus (Electric Messiah mix) – Burning Dirt – Confessions of a knife (part II)


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